… Keuschlin … Coquelin … Ko-é-klin … Keuklin … Keuscheline … Kichlin …
Toute personne amenée à prononcer le nom de Koechlin connait généralement un moment de solitude. Après quelques secondes d’hésitation, acculée, ne pouvant plus ni reculer ni esquiver, celle-ci se lance enfin dans ce qui devient un véritable exercice de créativité linguistique. C’est alors que les onomatopées fusent…
Pourtant, la prononciation du nom Koechlin n’a rien d’un mystère. En France, elle suit même scrupuleusement les règles de prononciation française.
Explications :
- Œ (e dans l’o) se prononce bien « é » dans les quelques mots où ces voyelles sont suivies d’une consonne. On dit justement « œdème » (é-dèm), « œsophage » (é-zofaj), « Œdipe » (é-dip), « œcuménique » (é-cuménic), « œnologie » (é-noloji). Dans bœuf, œuvre, œil, la prononciation « eu » se justifie par la voyelle qui suit. Voilà pour le « Koe » qui, en bon français, se prononce « ké » parce que suivi de « ch ».
- « CHL » : à part « chtimi » qui est dialectal, connaissez-vous un mot français dans lequel le « ch » suivi d’une consonne ne soit pas prononcée « k » ? Chrome, chlore, chrétien… ne sont estropiés par personne. Chou, chaud, chat, etc… enchaînent le « ch » avec une voyelles et lui donnent le son du « sch » allemand, à peu près.
Vous l’avez compris, le nom Koechlin se prononce donc : « Kéklin ». Vous voilà informé : vous n’avez plus aucune excuse pour écorcher notre beau nom de famille !