Filature-K

Les industriels de Mulhouse


Filature-K

Aux 18e et 19e siècles, les Koechlin de Mulhouse prospèrent dans l’industrie du textile puis dans l’industrie métallurgique.

Après une éphémère apparition au XVe siècle, le nom Koechlin se développe à Mulhouse à la fin du XVIe siècle. Les descendants de Hartmann Koechlin, originaire de Hottingen, canton de Zurich, exercent le plus souvent des professions artisanales, notamment celle de tonnelier, très importante dans une cité dont la culture de la vigne est une des principales ressources. D’autres Koechlin travaillent dans l’hôtellerie ou comme potiers d’étain.

Après une éphémère apparition au XVe siècle, le nom Koechlin se développe à Mulhouse à la fin du XVIe siècle. Les descendants de Hartmann Koechlin, originaire de Hottingen, canton de Zurich, exercent le plus souvent des professions artisanales, notamment celle de tonnelier, très importante dans une cité dont la culture de la vigne est une des principales ressources. D’autres Koechlin travaillent dans l’hôtellerie ou comme potiers d’étain.

Samuel-koechlin
Samuel Koechlin

En 1746, Samuel Koechlin y crée la toute première manufacture d’indiennes (étoffes imprimées). L’entreprise connait un grand succès et est à l’origine de la vocation industrielle de la famille.

Au XIXe siècle, les Koechlin développent des activités industrielles d’impression sur étoffes et de filature, mais aussi de coloration chimique et de construction de locomotives, participant ainsi au développement économique de Mulhouse.
Avant même ces activités industrielles, les Koechlin s’étaient investis dans la vie politique de leur ville. Du temps de la République de Mulhouse, plusieurs Koechlin ont été membres du grand Conseil ou ont exercé des fonctions au sein des tribus (corporations).

Entre 1811 et 1887, six membres de la famille se succèdent au poste de maire de la ville. D’autres ont une carrière de député ou accèdent à de hautes fonctions dans l’armée. Au XIXe siècle, les Koechlin contribuent à l’essor industriel et politique de la ville de Mulhouse

A la fin de cette période, la plupart des Koechlin de Mulhouse, farouches défenseurs du rattachement de l’Alsace à la France, refusèrent obstinément de se soumettre à l’état de choses résultant du traité de Francfort. Par nécessité, les autorités allemandes tolérèrent le séjour en Alsace des chefs d’industrie qui avaient opté pour la France, mais leurs fils accomplissaient leur service militaire en France. Ils participèrent en masse à la guerre de 1914-1918, ce qui permit à beaucoup d’entre eux de rentrer en vainqueurs dans la ville de leurs ancêtres, plus heureux en cela que leurs nombreux cousins morts à la guerre.